Si personne ne peut s’occuper de votre chien pendant que vous partez en vacances ou que vous effectuez des rénovations importantes à la maison, un chenil peut lui offrir un environnement sécuritaire et stimulant. Voici quelques éléments à prendre en compte lors de la recherche de l’établissement idéal pour votre ami à quatre pattes.
1. Visitez en personne les chenils potentiels.
Appelez ou envoyez un courriel au préalable pour planifier une visite afin que le personnel soit en mesure de vous accueillir au moment le plus approprié en fonction de l’horaire quotidien. Vous aurez ainsi l’occasion de vous familiariser avec l’environnement :
- Dans l’ensemble, les installations doivent être d’apparence soignée et sentir propres, sans odeur chimique agressante.
- À l’intérieur, il doit y avoir suffisamment de fenêtres et de portes ou un système de ventilation approprié.
- Il doit y avoir une clôture adéquate à l’extérieur (au moins 6 pi de haut) et une entrée à double porte ou une barrière double ; aucun chien ne doit pouvoir s’enfuir en franchissant une seule ouverture.
2. Renseignez-vous sur les exigences en matière de vaccination, de stérilisation et de comportement.
Les maladies peuvent se propager rapidement lorsque les animaux sont en contact étroit . Assurez-vous donc que l’établissement demande aux propriétaires de chiens de fournir une preuve de vaccination. Vérifiez aussi si votre chien doit avoir un certain âge ou être stérilisé avant d’être admis. Enfin, demandez s’il y a des exigences particulières en matière de comportement et de dressage. Votre chien doit-il être capable de répondre aux consignes de base ?
3. Vérifiez le ratio personnel/chien.
Il ne devrait jamais y avoir plus de 15 chiens pour chaque membre du personnel — c’est le maximum absolu. Un ratio moins élevé permet à votre chien de bénéficier d’une plus grande attention et pourrait s’avérer préférable si votre animal est très actif.
4. Les chiens sont-ils séparés en groupes ? Selon quels critères ?
Dans une petite garderie pour chiens aménagée chez un particulier, tous les animaux pourraient faire partie d’un même groupe. Mais dans des installations d’envergure, les chiens pourraient être séparés par taille (afin que les petites races ne se sentent pas menacées par les plus grandes), par niveau d’énergie ou par style de jeu.
5. Assurez-vous que le personnel du chenil utilise des méthodes de dressage sans cruauté.
Demandez : « Si mon chien fait quelque chose de mal, qu’est-ce qui se produit ? ». Tenez-vous loin des établissements qui utilisent des punitions physiques (notamment les colliers électriques et les boyaux d’arrosage), l’intimidation et les méthodes basées sur la dominance. L’entraînement doit plutôt reposer sur le renforcement positif, le conditionnement et les punitions non physiques, comme mettre l’animal à l’écart ou mettre fin à une séance de jeu prématurément.
6. Renseignez-vous sur la formation du personnel.
Outre nécessiter l’obtention d’un permis pour gérer un grand nombre d’animaux, peu de réglementation encadre les chenils. Demandez à l’établissement quelle formation son personnel reçoit en matière de premiers soins aux animaux, de comportement, de dressage et de maîtrise des bagarres, et si cette formation provient d’un collège réputé, d’un organisme sans but lucratif ou d’une autre institution.
7. Si votre chien se blesse, que se passe-t-il ?
Le personnel doit savoir administrer les premiers soins et avoir un plan d’urgence en cas de maladie ou de blessure nécessitant des soins médicaux. L’établissement a-t-il une entente avec une clinique vétérinaire à proximité ? Votre chien serait-il plutôt transporté chez son vétérinaire habituel ? Si quelqu’un doit emmener un chien en clinique, reste-t-il suffisamment d’employés pour s’occuper des autres animaux ?