Un traitement de prévention parasitaire protège votre animal de compagnie contre les puces, les tiques, les mites, les vers et autres indésirables susceptibles de transmettre des maladies graves, dont certaines peuvent affecter les humains. Bien que certains propriétaires d’animaux croient que les grands froids d’hiver leur permettent de s’économiser quelques mois de traitement, l’American Veterinary Medical Association recommande tout de même le maintien de la prévention parasitaire tout au long de l’année. Voici quelques raisons.
1. De nombreux parasites survivent pendant l’hiver.
Les parasites sont beaucoup plus résistants qu’on ne le pense et ont trouvé de multiples façons de s’adapter aux hivers canadiens rigoureux. Les tiques et les puces immatures peuvent entrer en dormance sous le couvert de la neige et de feuilles mortes pour endurer les températures glaciales. Certains parasites s’accrochent au pelage des animaux, en milieu urbain comme dans la nature, pour se nourrir et pour bénéficier de la chaleur corporelle de leur hôte. Enfin, il suffit que les températures dépassent 4 °C pendant quelques heures seulement — ce qui est chose courante en décembre ou en mars — pour que les tiques s’éveillent et partent en quête de nourriture.
2. Ça vous évite d’avoir à deviner quand commencer ou arrêter le traitement antiparasitaire.
Si vous décidez d’interrompre le traitement pendant les mois les plus froids, quand exactement prévoyez-vous arrêter et recommencer ? Même s’il neige beaucoup en novembre, ça ne garantit pas un Noël blanc en décembre. Et si l’on considère que le célèbre prophète du jour de la marmotte, Punxsutawney Phil, ne voit juste dans ses prédictions que 36 % du temps… prévoir l’arrivée du printemps semble plutôt difficile. Poursuivre la prévention parasitaire tout au long de l’année élimine le risque de vous tromper et d’exposer votre animal à des dangers qui auraient pu être évités.
3. Pour que la prévention parasitaire fasse partie de votre budget.
En faisant un budget annuel des dépenses liées à vos animaux de compagnie, vous pouvez mettre de côté un montant suffisant chaque mois. Le fait d’inclure les traitements de prévention parasitaire dans vos calculs vous aide à en prévoir les coûts, de sorte que vous ne vous retrouverez pas face à une facture inattendue à un mauvais moment de l’année.
4. La prévention des parasites est généralement moins chère que le traitement.
Selon l’Ontario Veterinary Medical Association, la prévention des parasites coûte en moyenne 241 $ par an pour les chiens et 135 $ par an pour les chats. Après avoir choisi un produit spécifique, vous savez exactement combien d’argent vous devez investir pour garder les parasites loin de votre animal, de votre famille et de votre maison. Mais advenant que votre animal se retrouve infecté, combien vous coûteront les visites supplémentaires à la clinique vétérinaire et les médicaments ? Qu’en est-il des produits de nettoyage et des services d’un exterminateur pour enrayer les puces de votre maison ? La facture totale risque de grimper rapidement.
5. Débarrasser votre maison des parasites peut être encore plus difficile en hiver.
Les puces sont tenaces. Chaque puce femelle peut pondre jusqu’à 50 œufs par jour, qui éclosent sous forme de larves après seulement deux jours et se cachent dans des endroits difficiles d’accès comme les tapis, les tissus et les recoins du plancher. Vous pourriez passer plusieurs mois à passer l’aspirateur, à nettoyer votre mobilier à la vapeur et à laver la literie et les coussins avant de vous débarrasser complètement des puces dans votre maison. S’il fait trop froid pour envoyer les membres de votre famille et vos animaux domestiques à l’extérieur pendant ces travaux, ça complique la tâche. De même, vous ne pouvez pas utiliser de traitements chimiques, comme les insecticides sous forme de vaporisateur, tant que des animaux et des personnes se trouvent dans la maison.